Promotion Meliora, Paris le 25/06/2015

Deux Nameless Ghouls de Ghost étaient de passage à Paris ce jeudi 25 juin 2015, pour donner une conférence de presse dans un showroom tenu secret.

Ghost France était présent, et a pu s’entretenir avec Omega, afin de parler du nouvel album, de la nouvelle direction artistique du groupe, ainsi que leur plans pour la tournée 2015.

Voici le contenu de l’interview :

J’ai écouté le nouvel album, il est super, mais à la fois fort différent des deux précédents. Pourquoi cette nouvelle direction ?
Cette fois-ci nous voulions un album tel que celui-ci. Nous voulions écouter et créer de la musique de ce style. Nous fonctionnons comme ça. Nous voulions des guitares plus présentes, nous aimons ca. En prenant nos guitares, les riffs venaient tous seuls. Il fallait ensuite faire les arrangements des différentes chansons, ce qui prend du temps, car ce n’est pas parce que tu as les ingrédients, que tu as nécessairement une chanson. Le nouvel album est ce que nous avions envie de créer.

Papa III a été dévoilé. Que va-t-il apporter de nouveau au groupe ?
Pas grand-chose, mise à part son nouveau look. Peut-être qu’il chante un peu mieux, je ne sais pas… Mais de manière générale le groupe est un peu différent sur scène. Papa III a plus de tenues que le chanteur précédent.

Les fans ont été surpris par les nouvelles tenues des Ghouls. Peux-tu m’expliquer ce changement ?
Bien sûr, avec plaisir ! Nos premières tenues ressemblaient à des toges noires, sans visage. Ensuite nous sommes passés aux masques Vénitiens noirs, car nous voulions avoir ce côté mystérieux. Cette fois-ci nous voulions nous projeter à New-York, dans le faste et le style art-déco des années 25, à l’étage 66 d’un hôtel, où se tient une réunion secrète avec les plus dangereux patrons des banques de New-York. Bien entendu, une tenue impeccable est exigée, et en portant une capuche ça ne fonctionne pas, c’est plus effrayant qu’autre chose. Ce qui est élégant est de ressembler à une statue, c’est la raison pour laquelle nous avons des masques qui représentes des bustes de statues en métal, comme dans les années art-déco, avec des cheveux et un visage dur. C’est ça que nous voulions.

Vos nouveaux masques ressemblent plus à une incarnation satanique.
Tu es sensé être chic a une réunion satanique, dans cet hôtel imaginaire. Bien entendu les masques représentent un visage, mais ils n’ont pas de bouche, donc aucune expression. S’il y avait une bouche effrayante, ce serait un truc pour amuser les gamins, et ce n’est pas ce que nous voulions.

Vous venez jouer en France au mois d’aout, au festival Rock-en-Seine. Ce n’est pas un festival de métal pourtant. Est-ce un challenge pour vous ?
Non, ce n’est pas la première fois que nous jouons dans un festival plus varié. Nous aimons jouer dans des festivals de métal, car même si le public ne t’apprécie pas, ils comprennent ce que tu tentes de faire, ou comprennent nos influences. Dans un festival normal, c’est plus difficile car tu dois réussir à convaincre des gens qui, peut-être, n’ont aucune idée de ce que tu es en train de faire. Pourquoi portent-ils de masques ? Qu’est-ce qu’il est en train de chanter ? Pour moi c’est comme aller à une fête ou tu ne connais personne, et essayer de devenir ami avec le plus de personnes possible. [..]. C’est vraiment une question d’identité, mais j’aime jouer dans les deux types de festivals, pour pleins de différentes raisons.

Vous commencez une tournée américaine, avant l’Europe. Pourquoi ne pas avoir fait l’inverse ?
A vrai dire je n’en sais rien, il y a très certainement une raison que j’ignore encore, mais je pense que nous ferons une tournée en tête d’affiche cet automne. Je ne sais pas exactement ou on commencera, ni ou on passera, mais on jouera ici en France. Nous n’avons encore jamais donné un concert en tête d’affiche ici à Paris, mais nous feront en sorte de le faire cette fois-ci, et pas seulement à Paris, mais également dans d’autres villes.

Les fans veulent vraiment vous voir ici en tant que tête d’affiche, autre qu’en festival.
Oui, évidemment, je comprends tout à fait. Nous viendrons, même si je ne sais pas encore exactement quand.

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